Je n'avais pas trop accroché avec L'amour est à la lettre A. J'avais trouvé que ce roman manquait
d'émotion et avait pas mal de longueurs. Mais j'avais quand même l'impression d'être passée à côté de quelque chose. Donc, quand Chez les filles m'a
proposé ce roman, j'ai accepté pour retenter l'expérience.
J'ai mis un moment à commencer ma lecture et entre temps j'ai lu plusieurs billets pas très enthousiaste. Aïe! Et au début de ma lecture, je m'ennuyais ferme. Re-aïe! Toujours pas d'émotion. Une constrution assez curieuse où les lettres des deux amants sont incluses dans une lettre à la meilleure amie de la narratrice. Ce qui ralentit le rythme de l'ensemble. C'était assez mal parti. Et soudain, à la fin du premier tiers, lorsqu'elle raconte leur escapade en Bretagne, le déclic. J'ai dévoré la suite et je me suis régalée.
J'ai aimé les référence à la musique et à la Provence. Les personnalités des personnages. Leurs histoires. La fin m'a particulièrement touchée. J'ai aimé ces dernières pages pleine des lumières. Pleine d'un certain optimiste. L'histoire d'amour m'a finalement touchée. J'ai apprécié son rythme, sa douceur. Le ton de Constanza quand elle en parle.
Finalement, je garderai un très bon souvenir de cette lecture.
Merci à Chez les filles et aux Presses de la cité pour ce nouvel essai réussi!
Résumé : A la mort de son père, célèbre violoncelliste, Lucrezia met au jour dans les affaires du défunt une boîte remplie de lettres, toutes écrites par la même personne : une certaine Costanza. qui, des années durant et dans le plus grand secret, fut la maîtresse du musicien. Surprise de découvrir cette relation dont elle ne soupçonnait pas l'existence, Lucrezia décide de se rendre en Provence, chez Costanza, afin d'en apprendre davantage sur son père. Le temps d'un week-end, celle-ci va lui parler de l'homme qu'elle a aimé.