Avec beaucoup de retard voici mon billet dans le cadre de Découvrons un auteur chez Pimprenelle. Ce mois-ci, c'est Eric-Emmanuel Schmitt qui était à l'honneur! J'ai donc choisi de parler des quatre romans qu'il a écrit autour des religions.
Chroniqué de cet auteur:
Le sumo qui ne pouvait pas grossir
Milarepa (sur le Boudhisme)
Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran (sur l'Islam)
Oscar et la dame en rose (sur le Christianisme)
L'enfant de Noé (sur le Judaïsme)
C'est avec ces romans que j'ai découvert Eric-Emmanuel Schmidt. J'ai commencé avec Oscar et la dame en rose. Un ton juste. Un petit garçon attachant. Des personnages secondaires tout en finesse. Eric-Emmanuel Schmidt sait nous parler de cet évènement terrible. La mort annoncée d'un enfant. Avec pudeur. Justesse. Il écrit tout en délicatesse jusqu'au bout. L'idée des lettres à Dieu est vraiment parfaite pour cette histoire. Même si je ne me rappelle que quelques scènes, Oscar garde une place dans mon coeur.
J'ai ensuite continuer avec Milarepa que j'ai moins aimé. Trop hermétique. Je n'ai pas vraiment été touchée ou émue. J'attendais beaucoup mieux car je suis une passionnée du boudhisme. Mais là, cela embrouillait plus qu'autre chose. Je n'en garde finalement qu'un souvenir assez flou( juste la trame de l'histoire) et une impression de profond ennui.
En revanche, j'ai adoré Monsieur Ibrahim. C'est mon préféré des 4. Les héros sont très attachants. Leur voyage est magnifique. On s'y croirait. Mais c'est surtout la sérénité de l'ensemble qui m'a marquée. On sort de cette lecture comme apaisé. Heureux. Prêt à regarder la vie du bon côté. Monsieur Ibrahim est un homme bon et juste. Un homme comme il en faudrait plus. La fin est absolument magnifique.
Quant à l'Enfant de Noé, je me rappelle l'avoir apprécié sur le moment mais il ne m'a pas laissé un souvenir imperissable. Une belle histoire mais qui ne m'a pas marquée.