Je sens que ceux qui suivent régulièrement ce blog vont dire que je suis de méchante humeur en ce moment. Mais en fait non... Je suis juste mal tombée plusieurs fois de suite. Ce sont des choses qui arrivent. Parce que pour la troisième fois en 4 billets, je n'ai pas aimé. Et ça m'a énervée!
On m'avait dit beaucoup de bien de ce recueil de nouvelles. Et j'ai lu plusieurs critiques élogieuses de cet auteur la présentant comme le maître du fantastique français contemporain. J'ai visiblement rater quelque chose.
Je me suis pas mal ennuyée. J'attendais juste la fin pour savoir comment cela allait se terminer quand je je l'avais pas deviner comme une grande, ce qui a été le cas pour la majorité des nouvelles. Et sans la chute, ça perd de son intérêt.
Pourtant les idées semblaient alléchantes. C'était vraient bien trouvé. Mais finalement, j'ai trouvé ça plutôt glauque. Je m'attendais à des fantômes, des esprits... Dans le genre gothique. Mais là, cela frôle plus souvent la folie que le fantastique. De plus on a beaucoup de mal à s'habituer et à s'attacher aux personnages. Pourtant j'adore les nouvelles fantastiques. Mais là c'était malsain, plein de douleur et de laideur.
Ce n'était pas mal écrit (loin de là) mais ce n'était pas agréable. Un peu comme du ris de veau très bien préparé. Mais moi, je n'aime pas le ris de veau, je trouve ça écoeurant.
Un rendez-vous manqué à part peut-être Mémoires des herbes aromatiques, une réécriture très intéressante du mythe de Circé.
Résumé : Une aire d'autoroute qui devient un refuge à la nuit tombée. Une ligne de métro où l'on fait d'étranges rencontres. Un restaurant grec dont la patronne se nomme Circé. Une maison italienne où deux enfants croisent un esprit familier. Tels sont les décors du quotidien où prennent racine ces dix histoires. Dix étapes, et autant de façades rassurantes au premier abord... mais qui s'ouvrent bientôt sur des zones troubles. Car les lieux les plus familiers dissimulent souvent des failles, écho de ces fêlures que l'on porte en soi. Il suffit de si peu, parfois, pour que tout bascule.