

Les descriptions sont magnifiques. On s'y croirait. Sous nos yeux s'étendent les nombreux paysages aux multiples couleurs. Les personnages aussi nous accompagnent. Ils ne nous quittent pas. Même le livre refermé. On garde un place dans notre coeur pour Frodon, pour Sam ou pour Aragon.
Beaucoup d'émotions. On rit. On pleure. On se passionne. On y est.
Les aventures sont riches en rebondissements, en magie, en retournement de situation. En rencontres aussi. J'aime la richesse des personnages. Leurs différences. Leurs combats. Leur courage ou leur lâcheté. Cette impression que chacun a sa place, son petit morceau de destin qui forme cette immense fresque épique.
En cela, l'adaptation au cinéma est très réussi. On y retrouve le souffle du roman et les décors inventés par Tolkien.
Alire, à relire, à voir et à revoir!
Résumé : Le Tiers Age touche à sa fin, et la Terre du Milieu à son crépuscule. La Compagnie de l'Anneau va donc tâcher de déjouer les projets infernaux de Sauron, force du mal d'autant plus difficile à combattre qu'elle est désincarnée. Qui, des cinq héros, mènera à bien la mission ? Gandalf, grand sage qui seul mesure la portée de la quête ? Aragorn, qui dissimule ses origines princières sous les traits d'un rôdeur taciturne ? Frodon et Sam, qui sont chargés de la phase finale de la mission ou Gollum, créature abjecte qui fut un temps dépositaire de l'anneau ? Mais quel est donc le pouvoir de cet anneau tant convoité ? Quelle est donc la signification de l'énigme qui figure en première page, en manière d'épigraphe ?
Tant de questions qui ne sont qu'une infime partie du mystère féerique qui, depuis 1954, ravit l'imagination, autorisée pour un temps à s'attarder dans un séjour magique aux forêts profondes et ancestrales, aux paysages argentés peuplés d'êtres aériens, de jeunes guerrières intrépides, de destriers sauvages ayant la fierté de leurs maîtres, de viles créatures dont la laideur physique reflète la méchanceté... Tous, nous avons rêvé de ce repos de l'âme, de même que nous avons craint, enfants, la menace sourde et inexplicable. Tolkien, lui, a su nommer cet univers, et en faire une épopée passionnante, quête initiatique où l'errance humaine est regardée avec une tolérance rassurante.
Mais quels sont ces petits êtres rigolos et surprenants, ces "hobbits" ? D'où viennent ces accents folkloriques, ce langage essentiel, cette mélancolie onirique qui teinte l'esprit d'un brouillard étrange une fois le volume refermé ?