Chroniqué de cet auteur :
Ce que je sais de Vera Candida
J'ai adoré ce roman. Encore plus que Ce que je sais de Vera Candida. Je l'ai trouvé plus gai. Plus léger mais avec une véritable réflexion.
Immédiatement on s'attache à Vida. Cette femme un peu étrange, enfermée dans sa cage dorée et dont la fille est partie il y a un an. Tout au long du roman on sent son évolution. On comprend que l'envol de sa fille lui a donné le courage de sortir de sa torpeur. Paloma aussi est un très beau personnage. Forte, intrépide mais aussi lucide.
J'ai aussi retrouvé avec plaisir la plume de Véronique Ovaldé à la fois précise et légère. Magnifique, tout simplement!
L'atmosphère des différents lieux est très bien rendue. On a l'impression de les avoir sous les yeux. De marcher dans leurs rues. De voir leurs maisons.
La fin est particulièrement belle. J'adore ce genre de fin. On laisse les personnages avec un petit pincement au coeur, mais on est heureux pour eux. Tout semble à la bonne place même si tout n'est pas finit. Bien au contraire tout commence. C'est beau, lumineux et plein de promesse.
Un grand roman plein d'humanité et de poésie.
Résumé : Quand sa fille Paloma déserte sans prévenir la somptueuse villa familiale, Vida Izzara croit en deviner la raison : elle serait partie avec son amant vivre une vie moins conventionnelle. Jusqu'au jour où Vida comprend que c'est peut-être elle aussi que Paloma fuit. Aidée par Taïbo, qui enquête sur un couple de jeunes gens habitant clandestinement les demeures inoccupées de la région, elle part à la recherche de sa fille. Ce périple la conduira de l'Irigoy de son enfance aux recoins secrets de son coeur. Les vies d'oiseaux, ce sont celles que mènent ces quatre personnages dont les trajets se croisent sans cesse. Chacun à sa manière, par la grâce d'un nouvel amour, est amené à se défaire de ses liens conjugaux, familiaux, sociaux pour éprouver sa liberté d'exister.