1 juin 2009
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Ce livre est le premier de la série mettant en scène le commissaire Adamsberg. On découvre le personnage, sa vie avant d'arriver à Paris, ses amours ou plutôt son Amour, celui qu'il porte à Camille. Immédiatement on s'attache à cet homme. On ne peut pas faire autrement. Comme tous les personnages on est sous le charme. On le suivrait n'importe où.
Fred Vargas mène le récit d'une main de maître. On entre immédiatement dans l'histoire. On n'a plus envie de lâcher ce roman. Jusqu'au mot FIN. On suit les théories d'Adamsberg. Ces rêveries. Et surtout la prolifération dans Paris de ces cercles bleus entourant des objets hétéroclites. Comme le commissaire, on sent que cela ne présage rien de bon.
L'auteur a l'intelligence de ne pas centrer tous ces "chapitres" sur le commissaire ou sur l'enquête. Comme dans ces autres romans, les passages avec le personnage principal alternent avec d'autres tournant autour d'une multitude d'autres personnages plus stupéfiants, plus attachants (ou agaçants) les uns que les autres. Eux aussi on a du mal à les quitter. Car si on sait qu'on retrouvera Adamsberg dans d'autres romans, qu'en est-il de Mathilde? de Charles?
Cette lecture m'a vraiment donné envie de lire les autres volets de la série (si possible dans l'ordre). J'ai déjà lu Pars vite et reviens tard, Debout les morts et Coule la Seine. J'avais eu beaucoup de plaisir à entrer dans l'univers de Fred Vargas. Et ça encore était le cas cette fois-ci. Si vous aimez les romans policiers, ne passez pas à côté de ce(tte) fantastique auteur(e). Mais un bon conseil : ne commencez pas ce livre si vous avez des choses urgentes à faire...car on le lâche difficilement!
Résumé : " Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? " Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de, mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique.