
Il n'y a aucun temps mort. On apprend beaucoup de choses sur l'aviations de l'époque, le bush autralien. Cela donne envie d'en découvrir plus.
Rien n'est oublié : intrigue policière, sombre histoire de famille, relations amoureuses passionnées. Car finalement, l'intérêt de ce livre n'est pas forcément de découvrir l'assassin (on s'en moque un peu à vrai dire) mais tout ce qui va se passer à partir du crime. L'intérêt de cette série est de rencontrer une foule de personnages, attachants ou répugnants, de découvrir des parcelles de leur vie. Dé réfléchir à tout ça. On a l'impression d'avoir fait un bout de chemin avec eux. D'avoir d'autres reflets de la nature humaine.
Crime au Moulin Vert est peut-être le plus intimiste que j'ai lu. Je ne le regrette pas. C'est un excellent souvenir. Une belle découverte.
Résumé : Sur la piste du très sélect Moulin vert de Melbourne, le concurrent d'un marathon de danse s'effondre, poignardé, aux pieds de Phryne Fisher, riche aventurière et détective à ses heures. La belle a des nerfs d'acier, pourtant, lorsque peu après son chevalier servant disparaît lui aussi, son sang ne fait qu'un tour ! Chargée par la mère du jeune homme, une veuve au cœur de pierre mais à la larme facile, de retrouver son fils, l'intrépide jeune femme va plonger corps et âme au cœur des secrets bien gardés de la haute bourgeoisie australienne des Années folles. Phryne tourbillonne à un rythme d'enfer et prend tous les risques, passant des bras d'un joueur de banjo un peu cachottier à ceux d'un ermite pas aussi sauvage qu'il y paraît, au cours d'une aventure qui la conduit des boîtes de jazz enfumées de la capitale jusque dans l'immensité du bush australien... Et c'est sur un air de blues qu'elle finira par piéger l'assassin du Moulin vert.
Lu dans le cadre du Challenge Littérature policière des 5 continents pour l'Océanie.