1 mars 2009
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L'écriture est surprenante, parfois elle s'accélère, puis ralentit au fil des évènement. Comme une petite musique.
Les descriptions de la Sardaigne sont sublimes (ça donne vraiment envie d'y aller). La postface "Comme une funambule" est aussi très intéressante et nous permets de découvrir l'auteur, à laquelle on s'attache comme à un de ses personnages. On a envie de la rencontrer.
La fin m'a vraiment beaucoup surprise. Je ne m'attendais pas à ça du tout. Cela donne une autre lumière au roman. Un magnifique portrait de femme.
Résumé : Au centre, l'héroïne : jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses".
Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie... A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.
Lien vers la critique de Géraldine (pour varier les points de vue)