S'il y a un livre qu'il ne faut pas rater, c'est celui-là. C'est
vraiment une merveille et j'ai rarement été aussi touchée, aussi absorbée par un livre, un personnage, une atmosphère.
On est surpris, charmé par l'histoire de cette jeune femme chinoise qui va tomber amoureuse avant son mariage d'un homme, alors qu'elle est promise à un autre et qui va tout faire pour le
retrouver, même par delà la mort. Difficile de raconter l'intrigue sans dévoiler de nombreux rebondissements. On découvre les moeurs de l'époque Tang, après l'invasion des Mandchous. C'est beau,
touchant, léger et doux comme une petite mélodie qui reste longtemps dans l'air, le livre refermé. Il y a des livres qui font du bien. Le pavillon des pivoines en fait partie.
Résumé : Pour la jeune Pivoine, recluse dans les appartements des femmes et promise à un mari qu'elle n'a jamais rencontré, la vie est monotone. Aussi, lorsque dans les jardins de la famille
Chen, parmi les senteurs de gingembre, de thé vert et de jasmin, une troupe de théâtre vient jouer son opéra favori, Pivoine supplie ses parents de la laisser assister au spectacle. Sa mère,
réticente par souci des convenances, est rassurée par son époux : les femmes regarderont l'opéra derrière un paravent. Mais durant la représentation, la jeune fille s'éprend d'un homme élégant
aux cheveux de jais. Commence alors l'inoubliable récit du destin de Pivoine et de ses amours contrariées.